Blonde, cheveux courts et yeux bleus en sortant du ciné (Another Earth)

Je t’ai aperçue, jolie jeune fille blonde aux cheveux courts, yeux bleus, sweat à capuche taupe et jean bleu usé, casque audio marron type wesc, à la fin du film que toi comme moi étions allés voir seuls, Another Earth, au Majestic, vers 23h. De mon côté je suis grand (1m95) et svelte, brun, habillé en jean gris, veste en cuir marron sur un sweat à capuche bleu.

Un peu curieux et intrigué, alors que j’allais sortir, je suis finalement resté jusqu’à la fin du générique dos à un mur pour te jeter des regards plus ou moins discrets. Arrivé au métro République, je t’ai vue arriver peu après et me suis réjoui de voir que tu prenais la même station, dans le même sens. Tu m’as jeté un regard qui m’a fait comprendre que tu m’avais déjà remarqué au ciné.

Le métro arrive, et s’en suit tout au long jusqu’à Porte des Postes des regards fuyants sans que l’un ni l’autre n’ose engager une conversation, le casque sur tes oreilles n’aidant pas. Je me mord la lèvre d’envie de venir te parler, à plusieurs reprises. Arrivée à Porte des Postes, on descend tous les deux, je me dirige vers la ligne 2 direction C.H. Dron, jette un œil en arrière, tu as l’air d’hésiter, puis finis par me suivre. Attente interminable du prochain métro avec toujours ces regards fuyants, alors que je me répétais sans cesse de foncer. Ma timidité a pris le dessus. Le métro arrive, même schéma, je descend à Porte d’Arras, toi pas, je meurs un peu à l’intérieur. Je commence à descendre les escaliers, puis me ravise et recule un peu pour te jeter un dernier regard… au même moment que tu t’es retournée pour en faire de même.

Je sais pas vraiment expliquer ce qui m’a plu chez toi au point que j’en vienne à envoyer une telle bouteille à la mer… Tout chez toi me parlait, de tes yeux à ta façon de te tenir, en passant même par la façon dont tu détournais les yeux quand nos regards se croisaient. Je crois bien que c’est la première fois que j’ai un tel coup de cœur pour une parfaite inconnue. Couplé au regret de n’avoir su t’aborder, ça fait 2 semaines que l’envie de te revoir me prend à chaque fois que je prend le métro.

Je n’ai que très peu d’espoir que ce message serve à quelque chose, mais si par le plus grand des hasards tu lisais ça : contacte-moi. Il faut qu’on se revoie et que je rattrape mon erreur de ne pas avoir su te parler.

    Détails

  • Métro1à République Beaux-Arts.
  • Une rencontre faite le 15 octobre 2011.
  • Rédigé par un homme pour une femme.
  • Publié le mercredi 2 novembre.